Summary
Contractual arbitration clauses in consumer contracts have been subject to controversy in many jurisdictions; recent US and Canadian case law of their Supreme Courts have been used as examples. EU law has taken a mixed and to some extent limited approach in including ADR-entities ‘imposing’ a solution in its recent ADR Directive 2013/11. There seems to be an indirect encouragement to develop consumer arbitration schemes in Member States as a second route of access to justice. It is too early to evaluate this new and somewhat clandestine policy of the EU. The paper insists on some additional procedural guarantees should consumer arbitration schemes become more popular among Member countries, even though Directive 2013/11 already contains some ‘minimum protection’ provisions on ‘specific acceptance’ and applicable law. The basic reference for such additional protection seems to be Article 47 of the EU Charter of Fundamental Rights, seen together with Article 19(1) para 2 TEU whereby Member States have to ‘provide remedies sufficient to ensure effective legal protection’ of EU consumers. At the time of writing the implementation measures of Member States concerning Directive 2013/11 have to be awaited before making any final judgment as to their EU-law conformity and their efficiency. The paper wants to provide some guidelines for this coming debate.
Résumé
Les clauses d’arbitrage dans les contrats à la consommation sont controversées dans de nombreux systèmes juridiques; la jurisprudence récente aux Etats-Unis et au Canada est souvent citée à ce titre. Le droit de l’Union a adopté une approche mixte et, dans une certaine mesure, restrictive, en incluant dans la récente Directive 2013/11 les entités de règlement alternatifs des différends qui “imposent” une solution. Il semble y avoir là un encouragement indirect au développement de ces schémas d’arbitrage à la consommation au sein des Etats membres comme autre avenue d’accès à la justice. Il est encore trop tôt pour évaluer cette politique nouvelle et plutôt rampante. Le présent article met l’accent sur la nécessité de garanties procédurales additionnelles si cette voie devait s’établir parmi les Etats membres, même si la Directive 2013/11 contient déjà des dispositions de “protection minimale” sur le consentement et la loi applicable. Le cadre juridique essentielle pour une telle protection semble devoir se trouver dans l’article 47 de la Charte de l’Union, en conjonction avec l’article 19 (1) para. 2 TUE selon lequel les Etats membres “établissent les voies de recours nécessaires pour assurer une protection juridictionelle éffective dans les domaines couverts par le droit de l’Union” (y compris la protection de consommateurs). Il faut encore attendre les mesures de mise en oeuvre prises par les Etats membres avant de se prononcer sur leur conformité au droit de l’Union et sur leur efficacité. L’objet de cet article est de fournir quelques pistes à cet égard.
Zusammenfassung
Vertragliche Schiedsklauseln in Verbraucherverträgen sind, wie die Beispiele von neueren Urteilen der US und Canadian Supreme Courts zeigen, nach wie vor sehr kontrovers. Die Richtlinie 2013/11/EU hat hierzu eine Zwischenposition eingenommen, indem sie erstmals gewisse Mindeststandards für AS-Einrichtungen aufstellt, die Lösungen ʻauferlegenʼ können. Dies kann als indirekte Unterstützung eines zweiten Weges des Zugangs der Verbraucher zum Recht verstanden werden. Der Aufsatz insistiert auf zusätzlichen prozessualen Garantien, sollte die Verbraucherschiedsgerichtsbarkeit in den Mitgliedstaaten populärer werden. Die Richtlinie 2013/11 enthält bereits in Artikel 10 und 11 solche Garantien, die als Mindestschutz ausgestaltet sind und die Gültigkeit der Schiedsabrede sowie die Relevanz zwingender Vorschriften im nationalen oder internationalen Bereich betreffen. Maßgebend sind letztlich Artikel 47 der EU Grundrechtscharta in Verbindung mit Artikel 19 EUV. Nationale Regeln zur Umsetzung der Richtlinie 2013/11 müssen abgewartet werden, ob sie dem Gebot des effektiven Rechtsschutzes nach EU Recht entsprechen.
© 2014 Walter de Gruyter GmbH, Berlin/Boston