Abstract
This contribution starts out with the fundamental changes society and law have undergone since 200 years ago with the ‘discovery of consensus' and asks the question whether at the turn of our millennium, we are living similarly in a period of fundamental change. In this context, the contribution asks the question about the future of contract law. It does so primarily for Europe. To answer this question, it is argued that both institutionally and in substance contract law is indeed undergoing fundamental change, starting only a few decades ago. Contract law has become in its dynamic aspects largely European, decreasingly national, and will become over the next few decades, in substance, method and style, even primarily European. It has become a law in which party autonomy and instruments of order and protection have become similarly important and this process will continue. Standard contract terms, consumer protection, anti-discrimination are only three key elements; the financial crisis will trigger further thinking. The aim is to discover an equilibrium in which the material freedom of all parties concerned is best furthered. The article then argues that a trend towards codification comes together with a trend not to consider the code as ‘universal order' any longer, that a trend towards generalisation comes together with a trend to differentiate more even in a general part of contract law: between different types of contract partners, different types of groups of contracts (spot contracts and long-term contracts), and different paradigms for the formation of contracts. The article concludes with an examination of some core areas where major steps of modernisation have been taken lately and it forecasts that contract law will be more international, interdisciplinary, more interested in the rule-setting process, more market and business oriented. In short it predicts that a similar discussion to that found within debates about corporate governance will develop for contract governance on a European level.
Résumé
Cette contribution évoque tout d'abord les changements fondamentaux que la société et le droit ont connus depuis 200 ans avec la “découverte du consentement” et elle soulève la question de savoir si, au tournant de notre millénaire, nous sommes également en train de vivre une période de changement fondamental. Dans ce contexte, cette contribution soulève la question de l'avenir du droit des contrats. Elle le fait principalement par rapport à l'Europe. Pour répondre à cette question, il est soutenu qu'à la fois institutionnellement et substantiellement, le droit des contrats est effectivement en train de connaître un changement fondamental, qui a commencé seulement il y a quelques dizaines d'années. Le droit des contrats est devenu dans ses aspects dynamiques largement européen, de moins en moins national, et il deviendra même, dans les prochaines décennies, essentiellement européen en substance, méthode et style. Il est devenu un droit dans lequel l'autonomie de la volonté et les instruments d'ordre et de protection sont devenus d'égale importance et ce processus se poursuivra. Les clauses contractuelles standard, la protection des consommateurs, la non-discrimination sont trois éléments clefs ; la crise financière déclenchera de nouvelles réflexions. Le but est de découvrir un équilibre dans lequel la liberté matérielle de toutes les parties concernées soit mieux sauvegardée. L'article soutient alors qu'une tendance à la codification va de pair avec une tendance à ne plus considérer un code comme un ordre universel, qu'une tendance à la généralisation va de pair avec une tendance à davantage distinguer, y compris dans la partie générale du droit des contrats : entre les différents types de partenaires contractuels, les différents types de groupes de contrats (contrats ponctuels et contrats de longue durée), et les différents paradigmes pour la formation des contrats. Cet article conclut avec l'examen de certains domaines cruciaux où des progrès majeurs dans la modernisation ont été récemment effectués et il prédit que le droit des contrats sera davantage international et interdisciplinaire, davantage intéressé par le processus d'établissement des règles, et davantage orienté vers le marché et les entreprises. En bref, il prédit qu'une discussion similaire à celle que l'on trouve dans les débats sur la gouvernance d'entreprise se développera pour la gouvernance des contrats à une échelle européenne.
Kurzfassung
Ausgangspunkt für diesen Beitrag sind die grundstürzenden Umwälzungen, die Gesellschaft und Recht vor 200 Jahren mit der “Entdeckung des Konsenses” als gesellschaftsordnendes Grundprinzip erfuhren. Die Grundfrage ist dann, ob wir zum Jahrtausendwechsel an einer ähnlich signifikanten Schwelle stehen, vor allem in Europa. Die Antwort ist zweigeteilt, sowohl institutionell als auch inhaltlich erscheint der sich derzeit vollziehende Wechsel in der Tat ebenfalls grundstürzend. Vertragsrecht ist in seiner Grunddynamik inzwischen bereits großteils Europäisch beeinflusst, immer weniger national, es wird jedoch in den nächsten Jahrzehnten in Substanz, Methode und Stil wirklich Europäisch dominiert sein. Außerdem werden im Vertragsrecht zunehmend die Elemente der Freiheit und diejenigen der Ordnung breit in ein Gleichgewicht gebracht und dieser Prozess wird sich fortsetzen. Allgemeine Geschäftsbedingungen, Verbrauchervertragsrecht und Antidiskriminierungsrecht bilden nur drei Kernbausteine, die Finanzkrise stößt auch im Vertragsrecht weitere überlegungen an. Ziel ist es, ein Gleichgewicht zu finden, in dem die materielle Freiheit aller Vertragsbeteiligter (ggf. auch betroffener Dritter) möglichst gut gefördert wird. Der Beitrag wendet sich dann dem verstärkten Trend zu (Re-)Kodifikation zu und sieht diesen in einem Spannungsfeld insofern, als zugleich Kodifikationen weniger als “universelle Ordnung” gesehen werden als früher, und dass ein Trend hin zur Verallgemeinerung ebenfalls parallel läuft mit einer zunehmenden Differenzierung nach Gruppen selbst im Allgemeinen Teil: verschiedenen Gruppen von Beteiligten, verschiedenen Gruppen von Verträgen (etwa Einmal- und Langfristverträgen), verschiedenen Arten der Vertragsbegründung. Abschließend werden einige Kernbereiche der Modernisierung in den Blick genommen. Die Vorhersage geht dahin, dass die Vertragsrechte (und vor allem die Vertragsrechtswissenschaften) internationaler, stärker interdisziplinär und stärker regelsetzungsorientiert werden, stärker eingebunden in eine allgemeine Diskussion von Märkten und spezifisch wirtschaftsrechtlich geprägt. Kurz, eine ähnliche Entwicklung wird vorhergesagt wie diejenige im Bereiche des Gesellschaftsrechts mit der Corporate Governance Diskussion.