Abstract
The article deals with the influences of European Contract Law on French Law, European Contract Law being understood as the important concepts to be found in the Member States and in the sets of principles, not EC positive law. Thus the author rather discusses a whole system and non-mandatory adaptation. For French Law, he discusses the influences so far, but as well those sensed in the current large scale contract law reform. Starting from the far spread critique that European Contract Law is too much oriented to economic efficiency and business, the author first discusses the influences sensed in the past: In the first main part he sees the core influence in that, indeed, the concept of economic efficiency has become stronger, namely with the introduction of the possibility that one party may be authorized to fix the content of the contract unilaterally and with the introduction of a possibility to rescind the contract without the intervention of a judge. The author sees as new achievements in French Contract Law as well that contracts can now be avoided because of the exercise of economic power and that there is now some trace of a duty of renegotiation. In the second main section, the author first explains convergences already to be found and discusses on this basis the two core points of resistance to be found to the current contract law reform: It is seen to leave to little space to party autonomy and it is seen to destroy the „cultural masterpiece“ of French Civil and Contract Law. It is the scope of this article to discover how much “myth” is in all this. Résumé L'article traite des influences du droit européen des contrats sur le droit français, le droit européen étant entendu non pas comme le droit positif de l'Union européenne, mais comme les concepts et principes fondamentaux des droits des États membres. Ainsi, l'auteur discute le système dans son entier, ainsi que son adaptation de fait (en dehors pour l'instant d'une démarche imposée). Pour le droit français, il discute les influences actuelles, qu'il resitue dans le cadre général des projets de réformes actuellement envisagés. Partant de la critique largement répandue selon laquelle le droit européen des contrats est trop orienté vers l'efficience économique et les affaires, l'auteur discute d'abord les influences passées : dans la première partie il examine l'influence principale par laquelle le concept d'efficacité économique a pris une place plus importante, en particulier avec l'introduction de la possibilité pour l'une des parties de fixer de façon unilatérale le contenu du contrat, et aussi de la possibilité de résilier le contrat sans l'intervention d'un juge. L'auteur voit comme une nouveauté en droit français des contrats le fait de pouvoir annuler des contrats au motif de l'abus de position économique de la part de l'une des parties, ainsi que les traces à présent perceptibles d'un devoir de renégociation du contrat. Dans la seconde partie, l'auteur explique les convergences déjà à l'œuvre et discute sur cette base les deux points cruciaux de résistance que l'on aperçoit dans le projet actuel de réforme du droit des contrats : celui-ci laisse bien peu de place à l'autonomie des parties, et il semble détruire le ”chef l'œuvre” culturel que représente le droit civil français en général et le droit des contrats en particulier. L'article cherche à mettre à jour la part de mythe dans tout cela. Zusammenfassung Der Beitrag behandelt den Einfluss des europäischen Vertragsrechts auf das französische Recht, wobei er unter diesem Begriff vor allem die rechtsvergleichend zu findenden großen Linien in den Mitgliedstaatenrechten und die Prinzipienkatalogen bis hin zum DCFR versteht, nicht die Einflüsse, die sich aus Umsetzung von EG-Richtlinien ergeben. Es geht dem Autor also um den Einfluss eines Gesamtdesigns und einen Einfluss, der nicht zwingend ausgestaltet ist. Für das französische Recht werden die Einflüsse in der Vergangenheit ebenso wie diejenigen auf die gegenwärtig stattfindende große Reform untersucht. Ausgehend von der vielfach zu findenden Kritik, das europäische Vertragsrecht sei zu stark ökonomisch-handelsrechtlich ausgelegt, es fehlten ihm die moralischen Werte, untersucht der Autor zunächst die bisherigen Einflüsse: Im ersten Hauptteil sieht er den ersten Haupteinfluss darin, dass das Konzept einer wirtschaftlichen Effizienz bei der Fortbildung des Vertragsrechts Eingang gefunden hat, namentlich bei der Zulassung einer einseitigen Bestimmung des Vertragsinhaltes und bei der Zulassung einer Vertragsbeendigung ohne Intervention des Richters. Als neue Errungenschaften im französischen Vertragsrecht unter dem Einfluss europäischer Entwicklungen sieht der Autor daneben vor allem die Nichtigkeit wegen der Ausnutzung wirtschaftlicher Macht und die Einführung von Neuverhandlungspflichten. Im zweiten Hauptteil konstatiert der Verfasser schon heute erhebliche Konvergenzen und erörtert auf dieser Grundlage die beiden Hauptwiderstände gegen die Reform: Sie gebe der Privatautonomie zu wenig Raum und sie zerstöre die Kulturleistung „französisches Zivil- und Vertragsrecht“. Ziel ist es, viel von alldem als „Mythos“ zu entlarven.